Couleur de peau : Miel

affiche film Jung

JUNG est né le 2 décembre 1965 à Séoul, en Corée du sud. En 1991, Jung publie le premier des quatre tomes de Yasuda,chez Hélyode-Lefranc. En 1997, en collaboration avec Martin Ryelandt, il réalise La Jeune Fille et le Vent, aux éditions Delcourt. L’univers asiatique de cette série d’heroïc-fantasy est un retour à ses origines coréennes, et le fantastique lui permet de renforcer le côté évocateur de son dessin, notamment pour le héros : le Vent. En 2001 il publie avec Jee Yun , « Kwaïdan (3 tomes) » aux éditions Delcourt , une nouvelle série en couleurs directes Kwaidan a bénéficié de 8 traductions étrangères , dont une édition américaine chez Darkhorse. En 2006 , toujours en collaboration avec Jee Yun , il publie Okiya, un conte érotique japonais(1 tome).
En 2007 le premier tome de « Couleur de peau : Miel » un récit autobiographique en noir et blanc pour les éditions Quadrants ( MC productions), sort en librairie en même temps que le premier volume de la trilogie Kyoteru (Delcourt).
En 2008 sort en France le second tome de « Couleur de peau: miel ». Des éditions intégrales coréenne, espagnole sont sorties en 2009.
Un long métrage d’animation adapté de « Couleur de peau : Miel » que Jung a co-réalisé est sorti au cinéma le 06 juin 2012 en France.
Le tome 3 qui clôture le triptyque autobiographique de Jung sort en librairie en 2013.
COULEUR DE PEAU : MIEL est une démarche autobiographique peu commune entamée en 2007, Couleur de peau : miel a déjà reçu un accueil sans précédent tant le témoignage est authentique et universel. Le courrier des lecteurs demeure abondant et bouleversant. Jung a touché un point auquel nous sommes tous sensibles : nos racines.

UN RÉCIT AUTOBIOGRAPHIQUE
Le Sujet : l’adoption
Ils sont 200 000 enfants coréens disséminés à travers le monde depuis la fin de la guerre de Corée. Né en 1965 à Séoul et adopté en 1971 par une famille belge, Jung est l’un d’entre eux. « Il était important pour moi de parler de l’adoption et en particulier, du thème de l’adoption internationale coréenne. Point de départ pour évoquer la manière dont j’ai vécu l’abandon, le refus de mes origines coréennes, l’autodestruction, mon rattachement à une autre culture de l’Extrême-Orient, celle du Japon, pays dont je pouvais être fier et qui était l’ennemi juré de la Corée. Mais au delà de la problématique des origines, c’est l’évocation de la mère biologique, de la mère adoptive, l’intégration dans ma nouvelle fratrie, l’acceptation de mes mixités, la reconstruction de soi qui m’intéressaient. »

Parler d’adoption signifie souvent prendre le point de vue de l’adoptant ; celui de l’enfant parachuté dans une famille d’accueil est plus rarement abordé. C’est ce point de vue, celui de l’adopté, que Jung nous propose dans ce triptyque.

 

Le film revient sur quelques moments clés de la vie de Jung : l’orphelinat, l’arrivée en Belgique, la vie de famille, l’adolescence difficile mais aussi le retour de Jung en Corée avec l’équipe de tournage. Il nous raconte les événements qui l’ont conduit à accepter ses mixités. Le déracinement, l’identité, l’intégration, l’amour maternel, tout comme la famille recomposée et métissée, sont autant de thèmes abordés avec poésie, humour et émotion…

 

Réalisé dans un étonnant mélange d’images réelles et dessinées, entre présent et souvenirs, utilisant à l’occasion des archives historiques et familiales, COULEUR DE PEAU : MIEL est un récit autobiographique d’animation qui explore des terres nouvelles. En effet, pas moins de six supports visuels sont utilisés sur ce film : 2d et 3d, archives historiques et familiale en Super 8, dessins filmés et images tournées en Corée, afin de servir le propos de Jung. Cette forme hybride de narration est à la fois une expérience cinématographique mais également le reflet de la construction de Jung à la fois éparse, et cohérente. Car plus que l’adoption en soi, le film révèle la quête identitaire que poursuit son auteur.

la servante

LA SERVANTE

La Servante (titre original : Hanyo) est un film sud-coréen de Kim Ki-young sorti en 1960
Le film sera présenté par Jérôme Baron, directeur du Festival des 3 Continents.


résumé
Professeur de piano, Kim Dong-sik enseigne la musique aux jeunes ouvrières d’un atelier de tissage. Avec sa petite famille, celui-ci ne va pas tarder à emménager dans une plus grande maison, et, pour soulager sa femme des travaux domestiques, cherche à employer une servante. Une de ses élèves lui présente alors Myeong-sook, jeune fille un peu simplette mais courageuse, qui ne tarde pas à montrer un comportement trouble et ambigu une fois intégrée dans la maison. Folle amoureuse de Kim Donk-sik, cette dernière va alors s’adonner à un petit jeu démoniaque promis à détruire cette famille banale et sans histoire…

La Servante peut, aussi, être envisagé comme l’illustration d’un triple conflit : entre tradition et modernité, entre ville et campagne, ou plus encore entre classes plébéiennes et petite-bourgeoisie. « La servante, « la femme fatale », est originaire de la campagne et reflète en cela son époque. […] Dans un pays profondément rural, qui n’a pas encore connu la révolution des hautes technologies, les jeunes migrantes ne trouvent pas d’emploi dans les usines, qui sont rares » et ne peuvent guère qu’être servantes, prostituées ou occuper – au mieux – des emplois de service
Pour le critique Hubert Niogret, le film doit absolument être replacé dans le contexte politique de son époque. Peu avant sa sortie, le dictateur Park Chung-Hee arrive au pouvoir en Corée du Sud suite à un coup d’État, et installe un régime militaire qui, au prétexte de moraliser la vie publique, met en place une politique de répression3. C’est lors de la seule et unique année de liberté d’expression ayant eu lieu dans le pays entre 1948 (date de sa création) et 1987 (date des premières élections libres2) que La Servante paru dans les salles

Atelier Chant : Arirang

joo seon cours

ANNULE
Espace Cosmopolis
18 Rue Scribe
44000 Nantes
Tel. 02 51 84 36 70

Atelier cuisine coréenne

BAIK Sung Hee

Dans la pensée coréenne, la culture culinaire, au-delà d’une nécessité nutritionnelle, puisent toutes ses valeurs sur l’harmonisation entre l’Homme, la nature et l’univers. Elle consiste donc à rechercher l’équilibre entre le Yin et le Yang: le naturel et l’élaboré, le simple et le complexe allant jusqu’au sens des couleurs et la décoration des mets dans un but de s’inscrire dans les lois de l’univers et les cycles de la nature.

Socialement, la cuisine coréenne est un moment de partage avec de nombreux amuse-bouches ou plats d’accompagnement servis en même temps que le plat principal. Il est donc fréquent de voir sur les tables, d’innombrable petits mets en tout genre que les convives partagent ensemble.
Une des particularités de la cuisine coréenne est que de nombreux plats se préparent en cuisine mais terminent leur cuisson à table par les convives. Le repas, synonyme de partage est donc un véritable art de vivre pour les Coréens.

Les amateurs de cuisine du monde satisferont  leur appétit de découverte et d’expérimentation !

Cuisine Coréenne Stereolux

 

 


BAIK SUNG-HEE


BAIK Sung-Hee est originaire de la région du Jeollado, référencée comme la région gastronomique de la Corée. C’est par son origine géographique qu’elle a toujours connu et admiré les traditions culinaires coréennes.

Arrivée en France en 2002, elle anime actuellement son atelier de cuisine coréenne au centre culturel coréen à Paris depuis 2007, où sont passés plus de 2000 élèves et professeurs de cuisine jusqu’à aujourd’hui.
Elle a également participé à divers manifestations culinaires et organisé nombre de dégustations lors d’occasions évènementielles pour la promotion de la cuisine coréenne tel que pour le SIAL (Salon de l’innovation agro-alimentaire) à Villepinte, l’OCDE avec la présentation de la cuisine royale, l’UNESCO etc…

BADUK, le jeu de Go en Corée

BADUK le jeu de Go en Corée

Le BADUK est plus connu en France sous le nom de jeu de GO.

Mais ce jeu est le même au Japon (IGO), qu’en Corée (BADUK) ou en Chine (WEIQI).
Son origine remonte à plusieurs milliers d’année, en Chine.
Plus compliqué que n’importe quel autre des jeux classiques de réflexion se jouant à deux, il est pourtant celui qui est le plus abordable. Ses règles sont tellement simples qu’on apprend à jouer à un enfant de six ans en trois minutes. Et qu’il se met à y jouer immédiatement avec passion.
Le jeu a été introduit en France à la fin des années soixante.
Ce sont les japonais qui, à l’époque, ont introduit ce jeu d’origine chinoise en occident, d’où le nom qui est resté de ‘Go’.
Mais c’est un Coréen, Maître Lim Yoo-Jong, qui, après avoir failli se qualifier pour être professionnel de Baduk en Corée, est venu en France pour étudier la langue… et est devenu finalement le brillant professeur de toutes les premières générations de joueurs Français.
Après une époque classique pendant laquelle les Japonais ont étudié et développé le jeu à un très haut niveau, ce sont les Coréens qui ont repris le flambeau dans cette course inaccessible vers la maîtrise d’un jeu aux possibilités infinies. Ils ont, ces quinze dernières années, révolutionné beaucoup de concepts, avec une volonté farouche d’étudier et d’inventer.
Ils ne sont pas peu fiers d’avoir remporté, aux jeux asiatiques de 2010, les médailles d’or dans toutes les catégories, par équipe homme, par équipe femme, et en pair Baduk (équipes de deux mixte), raflant en plus la médaille de bronze dans cette dernière catégorie.
C’est dire qu’ils sont devenus la nation en tête dans cette course à la perfection qu’est la pratique du Baduk.
Ils sont maintenant talonnés par les Chinois et la lutte est épique pour gagner et conserver le leadership dans cette discipline traditionnelle des jeux de l’esprit, éminemment symbolique de la culture asiatique.
On peut s’y intéresser, admirer, se passionner pour les extraordinaires capacités intellectuelles et mentales de ces Grands Maîtres que sont les professionnels Asiatiques.
Mais, et ce n’est pas le moindre paradoxe miraculeux de ce jeu, on peut apprendre à y jouer en quelques minutes, jouer aussitôt avec passion et en progressant immédiatement, et continuer toute sa vie avec un immense plaisir.
Enfants et adultes peuvent aussi facilement découvrir, s’intéresser, et devenir passionnés pour ce jeu qui apprend la concentration dans la réflexion, le respect des autres. Toutes qualités qui, d’ailleurs, devraient faire que ce jeu mériterait d’être intégré dans les écoles, en France. Il est très prisé en Corée, comme activité parascolaire utile pour la scolarité et peut être un critère de choix pour entrer dans une école.
C’est le but de l’Association GoMelissaGo, agréée par la Mairie de Nantes, qui intervient, avec ses modestes moyens, dans des écoles primaires ou des collèges.
Sa section club de Go/Baduk ‘Nantes entre Amis’ est un club destiné bien sûr aux adultes, mais surtout aux jeunes, étudiants, lycéens, collégiens et enfants des écoles primaires, qui sont particulièrement entourés pour progresser et s’intégrer dans la pratique, à l’échelle régionale et nationale, parfois internationale, de ce sport de l’esprit.

Vous êtes invités, quel que soit votre âge, à venir découvrir ce jeu. Et si vous êtes tentés, vous pourrez y jouer immédiatement.


L’auteur, Alain Héaulmé, qui vous invite à cette conférence / atelier était, jusqu’à l’an dernier, Maître de Conférences à l’Université de Nantes.
Maintenant en retraite, ils se consacre quasi-exclusivement au développement du Baduk, en formant un maximum de jeunes (et parfois de moins jeunes).

Il a été le premier à s’initier à Nantes, dès l’introduction du jeu en France. Il a fondé le premier club nantais ( yosakura ) qu’il a dirigé pendant une quinzaine d’années. Il a également participé pendant deux ans, à l’élaboration de la Revue Française de Go.
Il a créé, il y a quelques années, l’association GoMelissaGo et le club de Go/Baduk Nantes entre Amis.
Le nombre de personnes auxquelles il a appris à jouer, depuis le début, se chiffre par milliers.

La ville de Nantes peut s’enorgueillir d’avoir des jeunes joueurs de Baduk parmi les plus brillants au niveau national.

Tanguy Le Calvé (club de Go Yosakura) est l’un des tout meilleurs jeunes. Il a été Champion de France des moins de 18 ans l’an dernier, deux fois Champion des moins de 16 ans, vice Champion de France adultes l’an passé, troisième l’année précédente, et a un brillant palmarès dans des tournois internationaux, y compris en Asie, en Championnat du monde amateur.

Mélissa Héaulmé (club de Go/Baduk Nantes entre Amis) a été deux fois championne de France des moins de 12 ans, et a terminé seconde l’an passé du Championnat des moins de 16 ans. Elle a également participé honorablement à plusieurs reprises aux Championnats d’Europe des Jeunes, en terminant la meilleure classée des pays d’Europe de l’Ouest.