E’Joung-Ju – Musicienne de Geomungo



 

Le geomungo est un instrument en bois de 1.65 mètre, avec 16 frettes et 6 cordes. Il est actuellement utilisé tel un instrument de musique de cour ou de musique populaire.

Lors du royaume de Goguryo, au Vième siècle, il y a des preuves archéologiques sur l’existence d’un type de cithare qui était certainement semblable à ceux qui apparaissent dans les premières références littéraires sur la Corée. Le meilleur exemple concerne peut-être la cithare à 4 cordes et 17, 12 ou 10 frettes représentées dans des tombes du Royaume de Goguryo. Cet instrument a par la suite été considéré comme le prototype de l’actuel geomungo.

L’origine du geomungo tel qu’il a été décrit dans les sources littéraires coréennes a été donné dans les Mémoires historiques des Trois Royaumes, le « Samguk sagi », datant de 1145. Lorsque l’auteur de cette oeuvre, KIM Bu-Sik (1075-1151), rechercha son origine historique, il cita un écrit datant du Royaume de Silla étant connu comme le « Silla Kogi » (L’ancien registre du Silla).

Or l’ancien registre du Silla explique que l’instrument chinois « ch’in » à 7 cordes a été apporté à l’époque de Goguryo par un homme de Chine. Bien que les personnes de l’époque reconnaissent qu’il s’agissait d’instrument, ils ne savaient pas comment en jouer. Le roi dit qu’il offrirait une somme à qui saurait en jouer.

Le ministre WANG San-Ak parvint à trouver une solution en restructurant la structure du ch’in chinois. Il composa aussi une centaine de morceaux. Quand l’inventeur du geomungo, WANG San-Ak, joua une de ses compositions, une grue au plumage noir dansa au son de la musique. Au début, l’instrument était appelé « hyonhakgum » (lit., « cithare – grue noire »). Mais plus tard, la deuxième syllabe « hak » fut omise et devint « hyon’gum » ou « cithare noire ».