Marie-Hélène Bernard programmée au Printemps Coréen

Marie-Hélène Bernard propose une installation offrant une traversée imaginaire dans l’univers des femmes chamanes coréennes en alliant un environnement sonore à des images issues de ces archives ethnologiques. La salle d’exposition, plongée dans l’obscurité, comportera un seul point de lumière éclairant un éventail.

(courte) BIO de Marie-Hélène Bernard
Après des études scientifiques, Marie-Hélène Bernard entreprend des études musicales au sein des universités de Pau, Paris VIII et Paris IV. Élève dans la classe électroacoustique de Jean Schwarz à l’ENM de Genevillers, elle complète son apprentissage auprès de Pascal Dusapin au centre Acanthes et Bernard Cavanna à l’Atem. Elle compose des œuvres instrumentales, mixtes, électroacoustiques, et des pièces pédagogiques. Elle est invitée en résidence aux studios du GRM, de La Muse en circuit, du CIRM, de la Grande Fabrique, de MIA et Césaré. Productrice à France Culture, elle réalise également de nombreuses créations radiophoniques. Ses recherches récentes portent sur la confrontation entre instruments occidentaux et instruments traditionnels chinois. Elle séjourne ainsi en Chine, en tant que lauréate de la « Villa Médicis hors les murs », en 2003, et prépare actuellement une thèse sur les compositeurs chinois d’aujourd’hui. Citons, parmi ses œuvres, Dans les plis de la caverne (2001, créé par Gérard Buquet), Hanshan (2002, créé par l’ensemble Fleur de Prunus pour la série Alla breve de Radio France), Lu Chen (2004, créé par l’ensemble Aleph), Gexin/cœur de pigeon pour sons fixés (2005), Lusigando (2007, créé par Laure Morabito et Pierre-Albert Escoffier), Les ailes du phénix (2009).
 
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